Le Comité français de l’UICN avec l’Association Française des Parcs Zoologiques (AFdPZ) – qui fédère depuis 1969 une centaine de parcs zoologiques en métropole et outre-mer – ont réuni à l’Aquarium de Paris, des Directeurs de parcs animaliers, d’aquarium et parlementaires pour avancer dans la lutte contre le trafic d’espèces.

Lors de cet événement nous avons eu la possibilité d’échanger sur des enjeux concernant le trafic animal en France, auxquels nous tous faisons face. Considérée comme la quatrième activité transnationale organisée la plus lucrative au monde, le trafic d’espèces animales et végétales apparaît aujourd’hui comme la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel. Il est indispensable donc de prendre conscience sur cette crise.

Les nouvelles mesures doivent être adoptées par les institutions à tous les niveaux. Le niveau exécutif doit établir des réglementations claires et efficaces et des indicateurs de suivi et des ressources financières, humaines et logistiques pour relever les défis identifiés. Comme l’a proposé la motion 065 de l’UICN au Congrès de Marseille « impliquer le secteur privé dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages », ces mesures doivent également être rapidement adoptées par les entreprises privées, notamment les compagnies de transport aérien, afin d’avoir un impact sur la réduction de ce trafic.  

En comprenant la nécessité d’action, l’AFdPZ, en partenariat avec le Comité Français de l’UICN, a fait neuf propositions aux prochains candidats présidentiels pour le bien-être animal et l’avenir de la biodiversité. Nous continuerons à travailler ensemble sur ce sujet pour que le prochain quinquennat puisse provoquer un vrai changement.  

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