J’ai eu le plaisir d’être invitée à intervenir à la conférence du Monde Cities sur les conditions d’une transition écologique juste et vraie ce lundi à Bordeaux.
À chaque territoire correspond un défi. Les villes et leurs collectivités ont à cœur de tendre vers la neutralité carbone, une meilleure efficacité énergétique, ou encore une mobilité décarbonnée ; mais comment le peuvent-elles ? Se pose alors la question essentielle : comment faire une transition écologique juste.
Les lois du 31 mars 2018 ont amorcé une transition énergétique globale. Il y a eu des avancées notables en la matière : 1,4 millions de foyers sont alimentés en énergies renouvelables, plus de 1.500 bâtiments publics et 65.000 logements ont été rénovés BBC. Par ailleurs, les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien ont augmenté leur puissance depuis 2014. Sur la même période, il est à noter que les projets de chaleur et de récupération aidés par le Fonds chaleur ont augmenté de près de 30%. Début 2017, le cap des 100.000 véhicules électriques en France a été franchi. S’il faut saluer ces avancées, elles n’excluent pas une réflexion profonde sur une transition écologique juste.
La justesse de la transition écologique nécessite une coordination réelle des acteurs locaux, nationaux et internationaux. Il ne suffit pas de prendre une mesure isolée. Si favoriser le développement des transports en communs ne désengorge pas la ville, et finit par créer des embouteillages émettant plus de carbone, n’est ce pas perdre de vue l’objectif initial ?
C’est la toute la subtilité d’une transition écologique juste, raisonnable et raisonnée où la clé demeure le dialogue entre l’Etat, les collectivités et les citoyens.
Lien vers l’article de référence :
Les commentaires sont clos.