Un congrès français de la nature, pour quoi ?
Pour faire un point complet sur la préparation du congrès mondial de la nature, que la France accueille en juin 2020, à Marseille, également. Concrètement, ce congrès français a permis la mise en commun des mobilisations aux différentes échelles : nationale, régionales, départementales et locales. Le but de cette journée était de débattre, avec le concours des experts et partenaires, des motions qui seront présentées par le comité français en juin prochain. Le réseau, mobilisé autour de ces motions est constitué de 2 ministères, 9 organismes publics, 42 ONG et de plus de 250 experts réunis en 5 commissions spécialisées et 11 groupes de travail thématiques.
Un véritable point d’orgue, pourquoi ?
Parce que, dans un an jour pour jour, la France va accueillir le congrès mondial de la nature de l‘Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Organisé tous les 4 ans, le congrès mondial le sera pour la première fois en France.
Le congrès mondial en France
La France métropolitaine et ses territoires d’outre-mer font partie des 15 pays du monde qui abritent la plus grande richesse biologique de la planète. Notre responsabilité en termes de biodiversité est donc immense. D’autant plus que l’hexagone figure également parmi les 10 pays abritant le plus d’espèces menacées au niveau mondial. A l’échelle nationale, 26% des espèces évaluées présentent un risque de disparition. C’est donc bien une course contre la montre et pour une prise de conscience individuelle, collective, citoyenne, politique que nous vivons.
2020 : année cruciale pour la biodiversité
Faire converger les échelles de mobilisation, de préoccupations et de solutions est le meilleur moyen de protéger la nature, et donc notre environnement. A l’heure de changements climatiques inquiétants et de plus en plus récurrents, la coopération et la mobilisation à toutes les échelles, du local au global, est primordiale. Rappelez-vous, la dernière fois que la France a accueilli un événement mondial d’une telle envergure, cela a débouché sur les Accords de Paris. Soyons aussi exigeants avec nous-mêmes. Engageons-nous, engageons les sociétés civiles, les gouvernements internationaux à opérer une véritable prise de conscience de l’urgence en termes de préservation et de restauration de la biodiversité. Nous le pouvons et le devons !
Les commentaires sont clos.